mercredi, juillet 12, 2006

Sticky Mike

Sous le saule pleureur, face au lac arrêté.
Je me souviens des heures et du temps caressé.
Dans cette herbe d’été, d’une lune éclairée.
J’ai senti la gaieté de l’amour partagé.

Sur le tronc du ruisseau, j’ai goutté le baiser
D’une caresse d’oiseau recueillant la rosée.
Tes yeux chez ¨Sticky Mike¨ me parlent d’un amour
Puissant comme un gros ¨bike¨ chirant dans le velours.
Que de beaux souvenirs flottants dans ma mémoire.
Que de joies, que de rires.
Je t’aime et te rends gloire.


powered by ODEO

lundi, juillet 10, 2006

L’frigidaire

Pourquoi ne puis-je vivre
D’amour et d’eau fraîche ?

L’amour inconditionnel est mort
Et l’eau fraîche est en bouteille dans l’frigidaire.

Pourquoi ne puis-je compter que sur moi Surmoi ?

Le moi inconditionnel est mort
Et le Surmoi est en bouteille dans l’frigidaire.

Dieu, où est Dieu ?

Le dieu inconditionnel est mort
Et il est en bouteille dans l’frigidaire.

Si je meurs, je veux qu’on me mette en bouteille dans l’frigidaire.


powered by ODEO

jeudi, juillet 06, 2006

Le repas

La saine scène de la Cène assène les cennes.
La table attable l’équitable étable.
L’entrée entre dans l’antre du ¨tray¨.
La soupe sous le sou louche la louche.
Le plat de plate patte épate Pat.
Le vin d’un vingt devin divin.
Le dessert de serre dessert le désert.
Le thé latté a hâté l’athée hanté.
Le fromage Afro : Hommage aux formes mage.
Le porto se porte haut.
Le digestif se dit : Je gis festif.


powered by ODEO

lundi, juillet 03, 2006

Le bicycle Mustang

Mon bicycle Mustang CCM à banc de banane
Avec ma gang bohème et leurs bécanes
Avons sillonné les champs et les prés
sur pneu ballounné et imaginé
les chants de contrés éloignées
changeant au gré de mes poignées ¨jacké¨.

Il était vert métal flake¨.
La couleur de mon visage
Lorsque devant la cavée
Je m’élançais de peur et de rage
D’être pris pour un ¨fake¨.

Il était robuste, j’en étais fier.
Il fendait les arbustes et les tas de pierres.
Je me souviens encore du jour où je l’ai dompté
Et de l’asphalte qui m’a édenté.

Que j’aimais la ¨trail¨ du boisée l’Heureux.
J’aimais la cavée même si j’étais peureux.
J’aimais la Saint-Charles et les trois plateaux du camp de jour.
Et lorsque j’en parle, j’entrevois pourquoi il sera toujours
À jamais gravé de souvenirs amoureux
Car lorsque je’l montais j’étais roi et heureux !
C’était mon bicycle.


powered by ODEO

Money

Le cash, le fric, les frites, l’argent, la sale argent. J’en ai besoin, mais je ne veux pas me salir. Le pognon ça pogne. A commercial, Internet, web, piston, pistou, Picsou, pitou, pitoune, la toune, la toutoune tourne sur le tourne-disque chic. C’est ça le hic ! I’K ‘c’est plate d’être cassé comme l’assiette plate. Fric, fric, j’en veux du fric. Arrive pis vite. J’veux dépenser sans compter. J’veux une maison, un bois, une terre, une place où m’asseoir à soir. Non j’aime pas l’cash. J’en veux, c’est tout. Pas pour qu’y’ m’reste dans les poches, pour le donner, pour le dépenser. La beauté du cash c’est qu’y t’partent des poches pour arriver dans une autre. C’est l’échange. C’est pas l’change. L’échange, faut qu’sa change. En attendant, je compte mon change.


powered by ODEO